Beaucoup de logiciels de production de pages Web ajoutent au code HTML proprement dit de prétendues "extensions", c'est-à-dire de pseudo commandes HTML produisant des effets esthétiques particuliers, mais que ne peuvent interpréter que certains navigateurs (en général celui que vend aussi le fournisseur du logiciel d'édition). Le résultat est que trop de pages sur le Web ne peuvent être correctement lues qu'en faisant appel à une version donnée (ou à une autre) d'un navigateur donné (ou d'un autre). L'auteur des présentes pages (J. Le Fèvre) adhère résolument à la campagne "best viewed with any browser" qui recommande que les sites Web soient conçus pour être lus facilement et de manière équivalente par tous les navigateurs (ou au moins ceux qui sont couramment utilisés). Le code de ces pages ne comporte pas d'instructions extérieures au HTML proprement dit (telles que Javascript ou applets Java) et a été écrit directement sous éditeur de texte. Les pages ont été soumises au service de validation de W3C, l'organisme officiellement en charge de gérer la norme HTML. Elles ont été corrigées en cas d'erreurs signalées par ce service et n'ont été transférées sur le site qu'une fois reconnues parfaitement conformes à la norme "HTML 4.0 Transitional". Cette version du HTML a été choisie parce qu'elle offre beaucoup plus de possibilités de mise en page que les versions précédentes tout en étant facilement lisible par (presque) tous les navigateurs disponibles depuis le début des années 1990. La norme "HTML 4.0 Strict", théoriquement préférable, ne reconnaît plus la majorité des codes de mise en page et les remplace par des "feuilles de style" que certains navigateurs encore largement en service sont incapables d'interpréter.

Il est également en principe souhaitable, pour la plupart des pages Web, de restreindre la taille des fichiers, en particulier graphiques (environ 30 Kb est une limite raisonnable), pour économiser la bande passante et accélérer le téléchargement. Cette mesure n'a malheureusement pas pu être appliquée au présent site, dont une des fonctions est de permettre le plein accès à des images non dégradées. Malgré la compression GIF, les fichiers de certaines mosaïques SeaWifs, par exemple, dépassent largement 100 Kb et ont dû être conservés tels, avec l'inconvénient que leur importation ou leur affichage risque de s'effectuer avec une lenteur irritante.